../publications/23mag numéro 6

couverture COUVERTURE
Phil Dolan - Worlds 2002
EDITO Le Bmx représente une partie majeure de notre vie, de notre temps; et partant du constat que les jours pluvieux sont rarement productifs et souvent causes de dommages à foie et poumons, nous avons décidé d'occupper ces zones de non-riding en éditant un fanzine...
Cela grâce au parteneriat de KrapuleBmx et de l'association Valençoise TwentyFree (ou 23) qui permet de vous livrer ces pages pour un montant de 0 euros toutes taxes comprises ! (le but n'étant évidemment ni de concurrencer les magazines existants ni de faire des bénéfices...)
La finnalité est de vous faire partager une part de notre univers , de notre riding à travers ces quelques témoignages, photos tirés de nos roadtrips, sessions...
Vous remarquerez que toutes les rubriques , dessins , photos sont réalisés par des riders , ces pages sont donc naturellements aussi les vôtres; n' hésitez pas à nous envoyer vos pensées sur le vélo, vos illustrations, etc ...
Nous vous souhaitons une bonne lecture et espérons que vous apprécierez ces pages à leur juste valeur qui n'est pas celle du prix . (nique le capitalisme !)

23 & KrapulebmxAktivists
INTERVIEW DE SIMON O'BRIEN date de naissance: 18 , 09 , 1979

tanniere: Erowal Bay , Australia .

nourriture: fruits , légumes et pain .

vidéo: Shortsighted ( vidéo australienne )

tricks: backward backbacker kickflip .

2010: certainnement un boulot , un métier

rue: Sesame Street .

musique: Cat Stevens .

mer: le surf , l' Australie !

magazine: 20/20 , 02 Mag .

mode: gars français et japonnais .

message: Be happy , Life is good. Trust in Jesus !!!
LE textE DU RIDER Vaste sujet que de parler du Bmx: le practice, les potes, les voyages, les soirées légèrement arrosées ...
Pour cette fois j'ai choisi de m'interresser à l'image sociale du Bmx, celle que nous, riders, renvoyons aux personnes qui n'en font pas d'une part; et, d'autre part celle qu'ont les non-riders des BMXers et du vélo en général.
Commençons par l' image que nous avons: "Ouais mec, y'a le cirque Pinder qu'embauche en ce moment ! " (c'est du vécu) ou bien: "Eh, tu sais faire des figures avec ton vélo ?" .Vous l'avez compris , je pense que l'on peut affirmer qu' un certain nombre de gens nous prennent pour des mecs ridicules quand ils nous voient faire nos tricks; ridicules mais pas méchants , "bien gentils".
Et puis il y a les autres, se situant à un degré de connerie supérieur, qui ne comprennent pas que l'on puisse faire ce que l'on fait et qui; du fait qu'il n'y a pas selon eux d'endroit pour en faire, pensent qu'on devrait arrêter d'embêter le monde .
Pour finir cette partie sur une note positive, je parlerais de ceux qui apprécient ce que l'on fait et que ça ne dérange pas de devoir se pousser pour nous laisser enchaîner en paix .
Quant à l'image que nous renvoyons, elle dépend à mon avis en grande partie des circonstances.
Quand le gars du Kebab du coin m'a vu passer un paquet de fois dans la rue, il a du se demander où je pouvais aller et pour quoi faire, mais en tout cas il a compris que je passe beaucoup de temps sur mon vélo et donc, que j'aime ça. Quand je lui ai dit qu'à chaque fois que je passe devant son magasin c'est pour aller m'entraîner, il me prend au sérieux, même s'il n'a aucune idée de ce que je fais avec mon vélo.
D'un autre côté l'image que nous renvoyons peut être négative (en fait elle ne l'est pas vraiment , vous comprendrez après) . Comme il est difficile de démontrer quelque chose sans exemple je vous parlerais de ces deux soirées: K-FARD jam 3 à Grenoble et ALOHA jam 2 à Savines-le-Lac.
En ce qui concerne celle de Grenoble, lorsque les gens aux terrasses des bars nous virent nous acharner sur un vélo pour finalement le jeter dans une fontaine , il ne fait aucun doute qu'on est passé pour des "sauvages" et qu'on a fait peur à plus d'un .
A Savines nous étions les seuls à faire exprès de reposer les verres en plastiques sur le bar pour attendre que le vent les emporte, causant ainsi un peu plus de boulot aux serveuses (n'est ce pas Bu !) .
Toujours àn Savines- le-lac, le dimanche, nous sommes les seuls à oser flatuler au micro (encore une fois Bu est le précurseur...) .
Au vu de ces exemples il est évident que le non-rider peut avoir une image néfaste du Bmx, constatant toutes les bêtises que nous faisons.
C'est à ce moment que se rejoignent les deux images du vélo: celle des perssonnes non-roulantes qui nous trouvent ridicules et un aspect "punk" qui nous est propre: à cet instant c'en est fini du Bmx: on est ridicules et on fout le bordel !
Pour conclure je crois qu'on finit par tous se foutre royalement de l' image qu'on peut renvoyer aux autres membres de la société. D'abord ils ne comprennent rien lorsque ils nous voient faire nos tricks: il suffit d'enchaîner deux tricks simples pour passer pour un rider balèze ; ce qui vous en conviendrez est loin de la réalité. de plus mettre le chantier deans les chambres d' hotel ou dans une ville pendant une soirée entre riders fait partie intégrante de notre façon d'être (le but à mon avis est d'être aussi imaginatif en terme de figures que d'idioties nocturnes) . Et puis de toute façon comment réellement connaître le Bmx sans être un pratiquant sérieux ...
Enfin (et je m'arrête ici , c'est promis !) si on fait du Bmx c'est quelquepart pour faire une chose originale dans notre vie, et donc avoir une image "sociale" elle aussi différente ...

Merci de m' avoir lu.

Thomas
INTERVIEW DE BRIAN WIZMERSKI date de naissance: 25 , Juin 1981 .

tannière: Philadelphie , PA .

nourriture: Pizza .

vidéo: Homeless Trash " The Gute " .

tricks: TurnDowns , WallRides .

2010: Juste rouler et voyager autant que possible .

rue : Les rues de Philly possèdent absolument tout ce que tu veux !

musique: Métal , Rock & Roll .

magazine: Dig

message: Travel and See it all because things are different everywhere you go ...
LE DIMANCHE Le Dimanche, une journée bien étrange à vrai dire; et plus encore lorsqu'on se déplace à une jam ou une session...
Le Dimanche, jour du seigneur, à croire que c'est aussi le seul où il est en congé. Vous l'aurez compris le septième jour de la semaine n'est pas mon favori , et si j'écris ces lignes c'est que je pense ne pas être le seul dans ce cas.
Tout d'abord , pour bien comprendre cette journée angoissante il est nécessaire de raconter l'histoire de sa précédente: le Samedi .
Ah, le Samedi! Instants merveilleux! Du riding acharné entre potes, des tricks durement testés pendant la semaine rentrés sans un souffle au coeur, toutes les tentatives lancées, l'imagination et la motivation déchaînnées à la vue de tant de figures formidables ...
Le Samedi se caractérise donc par une journée d'action et de bonheur; et la soirée qui la poursuit en est souvent de même. Il est en effet inutile de préciser que la nature parfois propice à l'excès qui m'habite ne se contente pas, après cinq heures de riding, d'un sucre en plus dans son café!
A peine le temps de dire ouf! que c'est un trop-plein de biere qui habite mon estomac! Quelques montées de rigolade entre deux rasades et la fête (rarement paisible) peut s'amorcer pour finir tard dans la nuit .
Voici une description d'un Samedi plûtôt classique qui amène inexorablement aux instants terribles dont ce texte fait l'objet . Dès le réveil j'ai tôt fait de prendre conscience de la situation dans laquelle je me trouve: les vingt-quatre heures qui arrivent sont la négation parfaite du samedi vécu et il va bien falloir les affronter...
A l'image de KafKa qui se réveillait transformé en insecte géant, je me lève métamorphosé en limace bavante et tremblante. Saleté de passage dominical! Pas de riding car un foie qui a triplé de volume et aussi enflammé qu'un pompier en caleçon au sommet d' un immeuble qui brûle...
En bref plus qu'à regarder tous ces riders athletiques réitérer leurs exploits; pendant que moi, la loque humaine du jour essaie d'encaisser une gueule de bois dont même Bukowski n'aurait su se remettre .
Evidemment les promesses, les belles paroles et les jeunes filles séduites ou offensées lors du samedi soir sont oubliées; laissant place à un vide intellectuel assez incroyable, agrémenté de rires nerveux et d'une lenteur d'esprit dont même un macaque ne saurait faire preuve.
Enfin le soir arrive! Il est temps de rentrer chez soi au volant de sa voiture (non sans risque) avec en guise de repas un pacquet de clopes taxé (cette satanée soirée laissant peu d'alternatives à un budget déjà serré).
Alors voilà! Ces moments tristes et douloureux qui définissent le dimanche; je l'avoue j'en suis responsable. Mais je l'ai déjà cité, un esprit excessif étant ce qu'il est, je ne céderai jamais ce samedi de riding et d'ivresse fou, absurde parfois, mais toujours proche de la perfection contre un week-end standard et qui ne me laissera pas un de ces souvenirs inoubliables ...
... alors toi Dimanche je crois qu' on devra se supporter encore longtemps !!!

Johann .